Ecrit composé et interprété par Georges Brassens - Diffusé par DEEZER - |
Ecouter la version interprétée par Barbara - Diffusé par DEEZER - |
Georges Brassens - (1921-1981)
Oncle Archibald
Ô vous, les arracheurs de dents,
Tous les cafards, les charlatans,
Les prophètes,
Comptez plus sur Oncle Archibald
Pour payer les violons du bal
À vos fêtes...
En courant sus à un voleur
Qui venait de lui chiper l'heure
À sa montre,
Oncle Archibald, - coquin de sort !
Fit, de Sa Majesté La Mort,
La rencontre...
Telle une femme de petite vertu,
Elle arpentait le trottoir du
Cimetière,
Aguichant les hommes en troussant
Un peu plus haut qu'il n'est décent
Son suaire...
Oncle Archibald, d'un ton gouailleur,
Lui dit : "va-t'en faire pendre ailleurs
Ton squelette...
Fi des femelles décharnées !
Vive les belles un tantinet
Rondelettes !"
Lors, montant sur ses grands chevaux,
La mort brandit la longue faux
D'agronome
Qu'elle serrait dans son linceul,
Et faucha d'un seul coup, d'un seul,
Le bonhomme...
Comme il n'avait pas l'air content,
Elle lui dit : "Ça fait longtemps
Que je t'aime...
Et notre hymen à tous les deux
Était prévu depuis le jour de
Ton baptême...
Si tu te couches dans mes bras,
Alors la vie te semblera
Plus facile...
Tu y seras hors de portée
Des chiens, des loups, des hommes et des
Imbéciles...
Nul n'y contestera tes droits,
Tu pourras crier : vive le roi !
Sans intrigue...
Si l'envie te prend de changer,
Tu pourras crier sans danger
Vive la Ligue !
Ton temps de dupe est révolu,
Personne ne se payera plus
Sur ta bête...
Les "Plaît-il, maître?" auront plus cours,
Plus jamais tu n'auras à cour-
-ber la tête..."
Et mon oncle emboîta le pas
De la belle, qui ne semblait pas,
Si féroce...
Et les voilà, bras d'ssus, bras d'ssous,
Les voilà partis je ne sais où
Faire leurs noces...
Ô vous, les arracheurs de dents,
Tous les cafards, les charlatans,
Les prophètes,
Comptez plus sur Oncle Archibald
Pour payer les violons du bal
À vos fêtes...
Tous les cafards, les charlatans,
Les prophètes,
Comptez plus sur Oncle Archibald
Pour payer les violons du bal
À vos fêtes...
En courant sus à un voleur
Qui venait de lui chiper l'heure
À sa montre,
Oncle Archibald, - coquin de sort !
Fit, de Sa Majesté La Mort,
La rencontre...
Telle une femme de petite vertu,
Elle arpentait le trottoir du
Cimetière,
Aguichant les hommes en troussant
Un peu plus haut qu'il n'est décent
Son suaire...
Oncle Archibald, d'un ton gouailleur,
Lui dit : "va-t'en faire pendre ailleurs
Ton squelette...
Fi des femelles décharnées !
Vive les belles un tantinet
Rondelettes !"
Lors, montant sur ses grands chevaux,
La mort brandit la longue faux
D'agronome
Qu'elle serrait dans son linceul,
Et faucha d'un seul coup, d'un seul,
Le bonhomme...
Comme il n'avait pas l'air content,
Elle lui dit : "Ça fait longtemps
Que je t'aime...
Et notre hymen à tous les deux
Était prévu depuis le jour de
Ton baptême...
Si tu te couches dans mes bras,
Alors la vie te semblera
Plus facile...
Tu y seras hors de portée
Des chiens, des loups, des hommes et des
Imbéciles...
Nul n'y contestera tes droits,
Tu pourras crier : vive le roi !
Sans intrigue...
Si l'envie te prend de changer,
Tu pourras crier sans danger
Vive la Ligue !
Ton temps de dupe est révolu,
Personne ne se payera plus
Sur ta bête...
Les "Plaît-il, maître?" auront plus cours,
Plus jamais tu n'auras à cour-
-ber la tête..."
Et mon oncle emboîta le pas
De la belle, qui ne semblait pas,
Si féroce...
Et les voilà, bras d'ssus, bras d'ssous,
Les voilà partis je ne sais où
Faire leurs noces...
Ô vous, les arracheurs de dents,
Tous les cafards, les charlatans,
Les prophètes,
Comptez plus sur Oncle Archibald
Pour payer les violons du bal
À vos fêtes...