Ecouter sur DEEZER Interprété par Zachary Richard |
Zachary Richard
Ma maison étrangère
Élise, je traîne tes paroles,
comme un boulet de plomb,
comme ma désillusion.
Élise, elles me glacent le sang
comme le premier coup de vent
qui annonce l’hiver.
Élise, ici l’amour manque de lumière.
Je vis comme un grand oiseau
dans une petite volière.
Et dans ma maison étrangère
j’apprends à vivre.
J’apprends à vivre sans voir clair,
les yeux assombris.
Élise, je sais que j’ai commis bien trop d’erreurs,
parmi lesquelles il y en a
que je ne rattraperai jamais.
Élise, il me semble que j’ai payé assez cher,
dans le creux du mois de janvier,
et je n’en peux plus de l’hiver.
Les miroirs me crient dans leur silence
à chaque instant de ma solitude.
Je suis abasourdi
par leurs complaintes endolories
et j’ai peur de mourir.