lors du "Grand Dérangement" de 1755.
Zachary Richard
Cap Enragé
Le vent m'arrache la peau
Il fouette les flancs et glace l'âme de mon bateau
Amarré à la barre j'entends ta voix, j'entends tes mots
Chaque fois que le tonnerre me frappe de son écho
Au large du Cap Enragé
Au large de tout ce que j'ai perdu, tout ce que j'ai sauvé
Peut-être que j'étais beaucoup trop loin pour empêcher
Mon pauvre bateau de prendre l'eau et de couler
Montre-moi l'étoile pour me guider
Prends le vent dans tes bras pour le calmer
Je t'ai aimée, je t'ai aimée
Jamais autant aimée
Qu'au large du Cap Enragé
Sur le Cap Enragé
Elle guette avec les yeux abandonnés
Envoyer une prière avec une voile désespérée
Si seulement je pouvais te faire comprendre la vérité
Ecrit en collaboration avec Denis Richard